nos 3 Propositions
1. Créer un fonds national vélo doté de 200 millions d'euros par an
2. Rendre l'indemnité kilométrique vélo (IKV) obligatoire et plus incitative
3. Encourager l'achat du vélo à assistance électrique (VAE)
1. Créer un fonds national vélo
L’État doit aujourd’hui s’engager en allant au-delà de mesures réglementaires, en proposant des financements incitatifs. La FUB propose la création d’un fonds vélo d’au moins 200 millions d’euros par an, qui servira à financer les mesures proposées dans ce document, avec cinq axes prioritaires :
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L’appel à projet « territoires pilotes » ;
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La résorption des coupures urbaines ;
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La mise en place massive et systématique de stationnements vélo dans les gares ;
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Le financement du Schéma National des Véloroutes et Voies Vertes (SN3V) ;
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Un grand plan de communication.
La FUB propose que le fonds soit abondé à hauteur de 200 millions d’euros par an. Le fonds pourrait être abondé en complément par :
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Une contribution spéciale modes actifs;
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Une contribution volontaire des collectivités territoriales (pour les territoires périphériques moins bien dotés);
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La sécurité sociale (bénéfices santé de la pratique du vélo).
2. Rendre l'indemnité kilométrique vélo (IKV) plus incitative
L’indemnité Kilométrique Vélo, dont le principe a été créé par la loi de transition écologique pour la croissance verte (2015), est la possibilité pour l’employeur de prendre en charge tout ou partie des frais engagés par ses salariés se déplaçant à vélo ou à vélo à assistance électrique entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail. Une expérimentation encadrée par l’ADEME a montré que la mesure est efficace en termes de report modal, surtout dans les villes moyennes.
Les études montrent qu’utiliser le vélo pour aller au travail a des bénéfices considérables pour la collectivité : amélioration de la santé, de la qualité de l’air, de la productivité au travail.
La FUB propose que l’État prenne les décrets pour :
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Généraliser l’IKV à tous les secteurs ;
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Rendre l'IKV obligatoire ;
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Relever le plafond de l’exonération d’impôt et de cotisations sociales à 500 € ;
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Rendre l’IKV cumulable avec le remboursement de l’abonnement aux transports en commun.
3. Encourager l'achat du vélo à assistance électrique (VAE)
Le VAE, de loin le véhicule électrique le plus répandu en France, constitue une réponse efficace
aux besoins de mobilité des Françaises et des Français. On sous-estime trop souvent le potentiel
de la marche et du vélo pour la santé et l’égalité d’accès aux services.
Le VAE permet de conjuguer les efforts en matière de transition écologique, de santé et
d’économie, de mobilité, et cela à un coût maîtrisé.
Nous demandons donc le respect de l'engagement et le rétablissement du bonus. C'est avant tout une question de santé publique, mais également d'équité des territoires. L’aspect national de cette mesure constitue un espoir formidable pour celles et ceux qui peuvent ainsi espérer sortir de l'impasse et éviter d’avoir à choisir entre la voiture et l'immobilité. Sans compter que de nombreuses collectivités – de petite taille - n’ont pas les moyens de mettre en place une telle aide.
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