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Mobilité plus propre

La FUB a présenté un cahier d’acteurs contenant 26 propositions de mesures, propositions concrètes pour rendre accessible la solution vélo-déplacement à chacune et à chacun. Une partie d’entre elles sont reprises dans le rapport du groupe de travail « mobilité plus propre ».

 

La FUB souhaite apporter quelques précisions chiffrées sur les mesures reprises et rappeler les mesures non-retenues. Notamment la FUB estime que le fonds national vélo doit être doté de 200 millions d’euros par an. Le chiffre de 200 000 places de stationnement dans les gares SNCF semble également important à souligner. Le montant annuel exonéré de l’IKV – qui doit devenir obligatoire dans le public et le privé - doit être porté à 500 euros. L’ensemble des propositions sont résumées par l’illustration ci-contre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour rappel, dès mars 2017,  la FUB et ses nombreux partenaires avaient lancé le portail « parlons-vélo » à l’occasion des élections présidentielles et législatives, avec 10 propositions organisées autour de 3 axes : fonds national vélo, créer une culture vélo et une fiscalité pro-vélo. Dans ce cadre, 600 candidats se sont engagés, dont le candidat Macron et 67 députés.

 

Toutes les propositions ont recueilli des scores importants : entre 69 et 96%. Le candidat Macron s’était notamment engagé à pérenniser l’aide à l’achat de VAE et à créer un fonds national vélo. Vu les débats sur la PLF2018, notamment sur le bonus VAE – initialement supprimé - la FUB espère que ces engagements seront tenus.

 

Dans sa lettre au président de la FUB, en réponse à la lettre ouverte – cosignée par de nombreux parlementaires et personnalités - au Président de la République concernant le maintien de la prime à l’achat de VAE, la Ministre des transports, Elisabeth Borne, évoque notamment la poursuite de la démarche du code de la rue.

 

La démarche « code de la rue », par opposition au « code de la route » actuel, consiste à remettre les piétons et les cyclistes au cœur de la vie de la cité. La FUB, très attachée à développer le vélo sans opposer ce mode à la marche, adhère pleinement à cette démarche indispensable. De nombreux progrès ont eu lieu depuis 10 ans dans la matière avec notamment la généralisation des doubles-sens cyclable et le principe fondamental de prudence envers l’usager vulnérable. Pour franchir le prochain pallier et enfin changer d’échelle, il semble opportun de profiter de la nécessité de revoir la convention de Vienne de 1968 sur la circulation routière, - nécessité induite notamment par l’anticipation de l’arrivée prochaine des véhicules dites « autonomes », mais également par la prise en compte des EDP, - pour reconsidérer la place réservée aux piétons et aux cyclistes, et plus généralement aux fonctions non circulatoires de l’espace public.

 

 
La contribution citoyenne la plus massive aux Assises s’appelle « parlons-vélo »

La FUB souhaite indiquer que sa grande enquête « baromètre des villes cyclables » confirme haut et fort, avec ses 113 009 réponses, les attentes réelles des Françaises et des Français pour une amélioration rapide des conditions de circulation à vélo. Cette enquête constitue la contribution citoyenne la plus massive aux Assises de la Mobilité. Les résultats permettent d’analyser finement les différents freins à la mobilité à vélo et montrent toute l’urgence de la mise en œuvre des propositions portées par la FUB dans son cahier d’acteurs.

 

SÉCURITÉ :
  • • 80 % des répondants (85 % des répondantes) estiment qu’à vélo il est important d’être séparé du trafic motorisé.

  • • 90 % estiment que les conditions actuelles ne permettent pas aux enfants ou aux personnes âgées de se déplacer à vélo en sécurité.

-> La FUB demande de lancer dès 2018 un appel à projet financé pour des territoires-pilotes « 100% marchables et cyclables » ainsi que des appels à projets « traitement des coupures » et « réseau expresse vélo » pour les autres territoires.

 

BIENVEILLANCE :
  • • 90 % des répondants constatent que des conducteurs se garent fréquemment sur les itinéraires cyclables qui leur sont réservés.

  • 8 % seulement des répondants s’estiment respectés par les conducteurs de véhicules motorisés !

-> La FUB demande à l’État de rendre systématique l’apprentissage de la mobilité à vélo dans le cadre de l’école primaire et l’intégration du respect des piétons et cyclistes dans le continuum de sécurité routière.

 
STATIONNEMENT :
  • • 20 % seulement des répondants trouvent qu’il est facile de stationner son vélo en sécurité près des gares ou stations de transports en commun.

  • • 92 % des répondants estiment que les vols de vélo sont fréquents et craignent pour la sécurité de leur véhicule.

-> La FUB demande à l’État la mise en place d’un plan de stationnement intermodal sécurisé et une démarche globale de lutte contre le vol de vélo.

 

Les Assises de la Mobilité doivent être l’occasion d’assumer la rupture avec la politique du tout-voiture. L’ampleur de « parlons-vélo » - contribution citoyenne portée par la FUB - montre que la « solution vélo » a le potentiel pour améliorer concrètement le quotidien des Françaises et des Français. La future loi d’orientation des mobilités doit permettre à tous de se déplacer à vélo confortablement et en sécurité en incluant un véritable Plan Vélo, sincère et financé.

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